Entrer en Afrique

2014-10-19 -

« L’Afrique est un grand marché potentiel pour les bus. »

« Pour la sortie des entreprises automobiles chinoises, l’Afrique pourrait se servir sans doute de la meilleure base. »

Quant au marché africain, « les automobiles chinoises ont un très bon rapport qualité-prix, elles ont donc une certaine compétitivité en prix par rapport à celles de l’Europe, des États-Unis, même celles du Japon et de la Corée du Sud », les initiés ont-ils souvent sur les lèvres.

En tant que deuxième plus grand continent, l’Afrique a une population d’un milliard, représente 15% du monde. Son PIB est de 2,572 billions de dollars, soit 2975 dollars par habitant. A partir de 2001, le commence entre la Chine et l'Afrique a augmenté de 10 fois de plus, et atteint en 2008 100 milliard de dollars, soit 4% du commence de l'Afrique. D’où se révèle un marché si considérable que de nombreuses organisations internationales s’intéressent aussi de plus en plus à la modernisation économique des pays émergents africains.

En 2013, le total des voitures vendues en Afrique est d’environ un million. Dans 10 ans à venir, le potentiel du marché automobile africain sera comparable à celui de l’Amérique du Sud. Comme les industries africaines sont bien en retard, celle de l’automobile manque dans la plupart d’endroits, l’Afrique dépend bien de l’importation de voitures. Cependant, le bas prix, le style et le confort des véhicules chinois répondent parfaitement aux exigences du marché africain, la compétitivité des bus chinois y est évidente. Profitant du grand potentiel du marché africain, l’industrie automobile chinoise obtient des fruits assez satisfaisants et aura à l’avenir des succès fructueux. « Pour l’industrie de bus chinois, l’Afrique représente une terre pleine d’occasions », affirment les initiés.

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Figure 1 Volume de production automobile du marché sud-africain

En raison de la situation du marché africain telle que la disparité du développement économique, l’exportation de bus est influencée par de nombreuses incertitudes. En outre, bien que les transports en commun soient mis en service dans la plupart des zones urbaines de l’Afrique, les bus publics aussi que les minibus privés sont plus ou moins surchargés. Dans certaines régions, l’incompétence des conducteurs et la mauvaise condition routière constituent en quelque sorte des risques pour la sécurité du transport en commun.

Tenant compte du potentiel de marché africain et de la réalité relativement insatisfaisante, il faut bien ajuster l’ exportation des véhicules chinois en Afrique - réduire l’émission de moteur, accroître la hauteur de châssis, renforcer tout le véhicule - afin de s’adapter à l'environnement rigide et de maximiser la durée de conduite sécuritaire. En respectant strictement les critères ci-dessus, Yutong développe depuis toujours de nouveaux modèles convenables au marché africain, comme ZK6120D, nouveauté qui sera bientôt lancée en Afrique l’atteste bien.

Face aux produits convenables, nous avons également besoin des méthodes de marketing adaptées. Le changement d’idée de marketing s’exige : il est non seulement besoin de vendre des produits, mais aussi un «concept». A mesure de l’attention croissante à attirer des investissements étrangers, de nombreux pays africains ont publié une série de politiques, telles la simplification des procédures de permission, la mise en place des taux d’imposition préférentiels, le renforcement de la construction d’infrastructures, la mise en œuvre des droits de douane préférentiels pour l’assemblage automobile. Dans cette situation, les entreprises automobiles chinoises augmentent progressivement leur part d’investissement en Afrique et commencent de plus la production locale. Pour les produits finis, le fret, le droit de douane ainsi que les bénéfices de distributeurs pèsent sur le coût de revient et affaiblissent la compétitivité. En fait, il vaut mieux commencer par la vente des produits finis. Et puis, sur cette base, la transition progressive vers à la production et distribution locale nécessite. Ainsi, les bons produits combinant les méthodes de marketing convenables exerceront une influence décisif sur les ventes, le marché, etc.

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Figure 2 Parts de marché automobiliste sud-africain en 2011

L’Afrique immense est composée de nombreux pays. Pour la localisation, il y a beaucoup de façons. Mais, l’important est de conquérir le marché hors d’atteinte des multinationales, d’établir des usines d’assemblage. Prenons l’Afrique du Sud comme exemple, la concentration du marché automobile est relativement faible. Ce qui est donc une bonne occasion pour les constructeurs automobiles chinois.

En 2011, Toyota occupe la plus grande part du marché automobile de l’Afrique du Sud, soit 18,85%. Et après, ce sont Volkswagen 15,19%, General Motors 10,35%, Ford 7,91%. Les quatre premières entreprises représentent au total 52,31 %. Il en ressort que la concentration du marché automobile sud-africain est relativement faible. Par rapport à Toyota, champion de vente qui est entré en Afrique du Sud en 1961, les entreprises chinois sont un peu en retard. Mais à noter qu’avec le développement stratégique en Afrique du Sud à partir de 2006, Great Wall Motor a investi 9 millions de yuans pour établir un système de vente et qu’il a actuellement 78 magasins; à la fin de 2012, la coopération d’IDC et de BAIC Motor a donné naissance à la joint-venture - BAIC sud-africain et à une usine d’assemblage de minibus en Afrique du Sud, pour la production locale des véhicules à louer. A propos du projet, l’investissement total se élève à 196 millions de rands (environ 41 millions de yuans), et les deux entreprises détiennent respectivement 51% et 49% d’actions. La JV a pour objet de produire Inyathi/Sasuka 16, minibus pour la location, qui feront concurrence à Quantum de Toyota, modèle favori du marché. Dans la première phase, la capacité annuelle est fixée à 9 600. Quant à la deuxième phase, un investissement supplémentaire de 1,4 milliards de yuans s’ajoutera.

Le volume de production automobile sud-africain a atteint 600 000, et les industries concernées sont assez complètes.

D’après les expériences du développement des multinationales, la transformation de la transaction simple à la localisation progressive de coopération est non seulement un processus nécessaire pour l’innovation du mode de développement et l’augmentation de la part de marché, mais aussi une tendance de l’industrie. Bien sûr, une condition préalable très important est la grande capacité de production et d’assemblage, la fiabilité des produits, les services après-vente et le soutien des pièces, etc. De ce fait, de grandes entreprises de fabrication internationales semblables à Yutong, doivent faire à l’avenir face à une question importante : comment approfondir la localisation progressive de coopération et développer de nouveaux clients, en gardant les méthodes de marketing traditionnelles et les avantages inhérents.